Méditation et Yoga

Traditionnelle Bouddhiste

Cours dirigé par Sayar Yang  (Ancien Moine Bouddhiste Birman)

programme de la séance

-salutation au bouddha

-pratique la méditation

-relaxation du corps

-apprendre les enseingements

-questions réponses……………………

SAMAHTA ,VIPASSANA SELON LA TRADITION

Samahta et Vipassana relèvent de l’enseignement du Bouddha et sont compatibles avec tout système religieux ou Athée. L’objectif de l’enseignement du Bouddha est de parvenir à l’élimination de la souffrance. La méditation apporte paix et sérénité et permet d’entretenir une bonne santé physique et mentale. C’est aussi le moyen idéal pour observer les couches les plus profondes de notre esprit, jusqu’à la racine de la conscience. Elle permet une diminution notable du stress, de l’irritation, de l’impatience et de tous les “irritants psychiques“, de la dépression et de l’anxiété (accroît le taux de sérotonine); elle procure une sensation de calme et de contrôle, on se sent plus heureux et détendu. On peut aussi constater un maintien de la pression artérielle et une perte de poids. – Pour se libérer de la souffrance, il faut s’intéresser aux principes universels et aux moyens de les appliquer (le Dharma), donner la possibilité d’éviter les erreurs qui, par voie de cause à effet, provoquent nos souffrances et celles autrui. – 10 minutes de méditation par jour aident à combattre le stress. – Elle rend possible une amélioration de la capacité de concentration et un renforcement du mental et de la confiance en soi. – Elle peut ainsi apporter à l’existence plus de détente, de tranquillité, de paix et de joie. – Votre entourage appréciera alors sans doute votre mieux-être -Vos relations personnelles et professionnelles, sociales et familiales, ne peuvent qu’en bénéficier. – Et vous contribuerez à accroître le potentiel global de paix et de bonheur universels … – Aide à maintenir la pression artérielle à un niveau normal. – Effets positifs sur les sujets cardiaques. – Renforcement de ľénergie, de la force et de la vigueur. – État de relaxation profonde et sensation générale de bienêtre. – Favorise la beauté… la peau bénéficiant ďune diminution durable du stress. La méditation procure de nombreux bienfaits ; quiconque l’a expérimentée peut en témoigner. On médite pour apporter à sa vie, paix et sérénité, pour ne faire qu’un avec son être intérieur, et pour prendre soin de sa santé physique et mentale. Quelles que soient les raisons qui nous amènent à la pratiquer, la méditation est universelle, à travers les époques et les continents. Mais si la méditation ne vous est pas familière, peut-être vous demandez-vous : « Qu’est-ce que la méditation ? »

1- Qu’est-ce que la méditation ?

Il existe encore beaucoup de stéréotypes. À l’évocation du mot « Méditation », certains imaginent des moines dans des contrées lointaines, assis ensemble en silence, dans un temple ou une pagode. D’autres revoient de très anciens tableaux religieux, représentant un saint chrétien à la tête auréolée, en prière ou en contemplation ascétique, tenant parfois dans ses mains un crâne humain… Dans la culture bouddhique, pour l’essentiel, la réponse à la question «  qu’est-ce que la méditation ? » est assez simple car il s’agit avant tout d’une pratique accessible à tous. Elle repose sur quelques principes fondamentaux : l’attention (attention portée à la respiration, attention prêtée aux perceptions sensorielles), la concentration (selon les approches, avec ou sans objet sur lequel appliquer la concentration ; la respiration pouvant être cet objet), l’observation (observation du cours de nos pensées, sans attachement ni affect, sans retour dans le passé, ni projection dans l’avenir), conditions favorables à un esprit apaisé et à un ressenti calmé. Il s’agit en fait de réaliser un état de Pleine Conscience : c’est à dire être pleinement, dans notre environnement, dans l’instant présent. Être en Pleine Conscience, ici et maintenant. Selon les enseignements du Bouddhisme, c’est par sa pratique de méditation que Siddartha Gautama, prince du clan des Sakkyas, a atteint l’Éveil (ou Illumination), pour devenir il y a environ 2500 ans le guide spirituel universellement connu sous le nom de Bouddha (l’Éveillé). Rappelons que le Bouddhisme représente avant tout une philosophie que l’on peut qualifier d’existentielle, visant à la fois à la responsabilisation de l’être humain et à sa libération. Son origine repose sur le constat que :

  • la souffrance est inhérente à toute vie, comme le sont la maladie et la mort,
  • cette souffrance résulte de causes interdépendantes, notamment nos attachements et nos répulsions, et notre difficulté à admettre l’impermanence de nos existences,
  • mais il est possible de se libérer de cette souffrance, par la compréhension profonde de cet enchaînement de causes à effets,
  • pour cela, il existe une voie qui consiste, non pas à chercher de s’évader de la réalité, mais au contraire à la pénétrer au plus profond de son essence et au plus vaste de sa nature, par la Pleine Conscience.

Comme naître et mourir, se libérer est une chose que personne ne peut faire à notre place. En revanche, il y a généralement des personnes (famille, amis, personnel médical) pour faciliter ce double passage de la porte étroite que sont le début et le terme d’une existence. Il en va de même de la voie de la libération : elle consiste essentiellement à réaliser les moyens de se libérer soi-même, et de contribuer ainsi à ce que l’autre puisse également se libérer. Des guides initiés et expérimentés peuvent nous l’enseigner. Tous les êtres et toutes choses sont interdépendants. Ce constat pluri-millénaire, régulièrement confirmé par la science moderne, est imagé en écologie par l’effet papillon décrit en écologie. Un battement d’ailes de papillon en un lieu de la planète, aboutissant, par enchaînement de causes et d’effets, à un ouragan de l’autre côté de la terre. Bien entendu, ce n’est qu’une image… Mais rapportée à la condition humaine, nous pourrions dire que la souffrance des uns ne saurait faire le bonheur des autres… Au contraire, le mal-être des uns, et la violence, sont cumulatifs. Ils contribuent à généraliser le malaise et aboutissent à une violence collective incontrôlable. Heureusement, la réciproque positive est également vraie. La compassion à l’égard de tout Etre sensible constitue l’autre versant de l’aspiration de chacun à se libérer de sa propre souffrance. L’amour est communicatif. La sagesse peut aider à vaincre l’ignorance et ses terribles conséquences. Et le mieux-être de chacun peut contribuer au bonheur de tous. Or cette philosophie de vie ne repose pas sur des dogmes, mais sur un principe très concret : l’observation. Il est indispensable d’expérimenter par soi-même les modalités de cette voie, qui peut emprunter des itinéraires multiples et s’adapter à chacun, tout en restant cohérente par rapport aux lois matérielles et spirituelles qui régissent l’univers et la vie. Lois dont toute chose ou tout Etre dépend : lois physiques telles que la gravitation universelle et la gravité terrestre, celles de la physique quantique ou de la relativité universelle, comme les liens de cause à effet entre les perceptions sensorielles, le ressenti physique et psychique, les interactions entre le corps et l’esprit, et les effets psychosomatiques, etc. Par ailleurs, et bien qu’il s’agisse d’une approche analytique, rationnelle, la philosophie bouddhique fait également le constat qu’une démarche intellectuelle ne suffit pas à réaliser les conditions de cette libération. La complexité ultime du réel échappe à notre raisonnement. En revanche, une autre approche est possible. Dans sa conception bouddhique, la pratique de la méditation constitue le fondement de cette voie de libération. Et sa pratique se prolonge dans les actes quotidiens, dans les relations humaines, dans l’attitude à l’égard de la Nature et de la vie, dans leurs moindres détails, dans la durée comme dans l’instant infime. Au fil du temps, le Bouddhisme pratiqué actuellement par des centaines de millions de personnes, essentiellement en Asie, s’est mêlé à des cultures locales et à d’autres traditions, et s’est doté de rituels variés pour devenir une religion comptant plusieurs courants et de nombreuses branches. Mais à son origine, il s’est développé en terre d’Hindouisme, non comme une religion mais comme une philosophie débouchant sur une pratique : la Méditation et son prolongement à travers un mode de vie responsable envers soi-même et envers autrui. Alors, pourquoi dans le monde occidental dont le bouddhisme n’est ni la religion, ni la culture, la méditation est-elle de plus en plus pratiquée par des personnes aux parcours de vie très divers ? Il existe dans certains courants religieux une vision doloriste de la spiritualité. La douleur serait source de mérites et il faudrait même souffrir pour éprouver et renforcer sa foi. L’être humain est soumis à une vision culpabilisante fondée sur la notion de péché, et notamment sur la tâche du péché originel, avec toutes les répercussions psychologiques que cela imprime à travers l’histoire, à l’échelle des sociétés, voire d’une civilisation. Mais cette vision est-elle réellement fidèle aux enseignements initiaux de ces courants ? N’ont-ils  pas été altérés par ces sociétés elles-mêmes ? Quant à elle, la philosophie bouddhique considère que :

  • La souffrance n’est pas souhaitable et qu’il est donc légitime de vouloir s’en libérer.
  • Pour cela, il est nécessaire de s’en donner les moyens. S’intéresser aux principes universels et aux moyens de les appliquer (le Dharma), donne la possibilité d’éviter les erreurs (plutôt que péchés) qui, par voie de cause à effet, provoquent nos souffrances et celles d’autrui.
  • Or cela, personne ne peut se faire à notre place. Décider ou non de s’engager sur cette voie, et tenir compte ou non des connaissances acquises, dépend de notre seule responsabilité. Mais nous pouvons nous soutenir et nous entraider dans ce but.

Alors, sachant mieux ce qu’est  la Méditation, en toute logique, vous pouvez vous demander : « Qu’est-ce qui pourrait bien m’amener moi aussi à méditer ? Quels bienfaits puis-je concrètement retirer de cette pratique ? »

2- Pourquoi et comment en vient-on à méditer ?

Des hommes et de femmes d’affaires, des stars et des sportifs professionnels pratiquent la méditation. Un nombre croissant d’entreprises dans le monde encouragent et facilitent l’accès de leur personnel à des cours de méditation, estimant que cela leur apporte une meilleure efficacité, de meilleurs performances par rapport à leur concurrents et donc de meilleurs résultats… S’agit-il d’un simple effet de mode ? Du moine au samouraï, en passant par le sportif ou le cadre commercial, toutes les raisons de méditer sont-elles bonnes ? Certaines sont-elles universelles ? D’autres pourraient-elles vous intéresser plus particulièrement ? Nos modes de vie modernes, nos activités quotidiennes plus souvent subies que maîtrisées, ou même les conséquences indésirables de nos choix de vie, peuvent effectivement prendre la forme d’un combat permanent. Ce sont autant de facteurs de fatigue, d’angoisses et de stress. Au delà, c’est le sens même de nos existences que nous interrogeons… Nous aimerions parfois descendre de ce manège infernal en marche, mais bien sûr sans tomber, ni nous faire mal. Ou alors pouvoir l’arrêter, ne serait-ce que quelques instants, de temps en temps, et reprendre notre souffle afin de nous recentrer, de nous retrouver… Une raison majeure des crises que traversent les sociétés modernes est certainement leur tentative obsessionnelle de s’évader du réel (fictions, jeux, pouvoir, contrôle d’autrui, argent, consommation, possession, course au plaisir, paradis artificiels…), de le fuir, individuellement et collectivement. Attitude impuissante à résoudre leur mal de vivre. Tous ces subterfuges ne font que prolonger et approfondir notre malaise existentiel, en masquant notre propre réalité, nos échéances vitales et celles du monde. Au lieu de nous libérer, ils resserrent un peu plus nos chaînes et aggravent les convulsions de notre monde : extrême richesse de certains, extrême pauvreté de beaucoup, révolte des uns, répression par d’autres, violences, terrorismes. Un point commun : l’indifférence à l’autre / la méconnaissance de soi. Prendre conscience de soi, conduit à prendre conscience de l’autre, du monde, du réel. Toute personne consciente que parfois, ses choix, ses responsabilités, et même le cours de sa vie lui échappent, peut vouloir reprendre le contrôle d’elle-même, retrouver ses marques et les points cardinaux de son existence. Eh bien, voilà qui peut l’amener à s’intéresser à la méditation et souhaiter la pratiquer. Une fois que l’on est suffisamment familiarisé avec sa pratique et conscient de son apport, la poursuite de la médiation et son approfondissement deviennent aussi évidents et naturels que la respiration elle-même. D’ailleurs, pour d’autres personnes, ce n’est pas le stress ni une perte de contrôle de leur quotidien qui les a conduites à pratiquer la méditation bouddhique, mais au contraire l’aspiration à approfondir une voie spirituelle déjà bien établie. Ainsi, en France et ailleurs, des moines chrétiens et des croyants d’autres courants spirituels se joignent régulièrement à des moines bouddhistes pour des séances communes de méditation. Car fondamentalement, tout comme aux origines du Bouddhisme, la méditation bouddhique ne consiste pas en une pratique religieuse. Recherchant avant tout à créer les conditions d’une harmonie et d’une unité entre le corps et l’esprit, elle est compatible avec tout système de pensée humaniste, religieux, agnostique ou hâté. Elle est susceptible d’apporter à chacun, des conditions favorables à l’approfondissement de sa propre voie. Or il n’est pas nécessaire d’avoir atteint l’Éveil, libération suprême, pour commencer à bénéficier des bienfaits de la méditation. Car la voie de la méditation est parsemée d’une multitudes de victoires sur soi-même, qui sont autant de petites libérations.

3- Pour – quoi méditer, pour quels résultats ?

Des médecins et des chercheurs s’intéressent de plus en plus aux processus et aux effets de la méditation sur notre corps et sur notre psychisme. De plus en plus de médecins constatent un éventail de bienfaits découlant d’une pratique régulière de la méditation. Son effet sur le stress, source de maladies, est souvent mis en évidence :

  • Du fait des interactions entre le corps et l’esprit, entre le physique et le psychique, la réduction de l’anxiété et du stress liés à nos conditions de vie et à nos activités quotidiennes, peut contribuer à soigner conjointement le corps et l’esprit.
  • Finalement, et par voie de conséquence, la pratique de la méditation permet d’apprendre à se relaxer par soi-même, à recourir à l’état méditatif quand cela est nécessaire, et donc à améliorer notre qualité de vie.

Parfait, direz-vous, mais comment  ?

Parmi ses bienfaits physiques, une réduction de la tension artérielle et une amélioration de la respiration proviennent de l’apaisement du mental et de l’accroissement du flux d’air dans les poumons. Ceux qui ont régulièrement recours à la méditation constatent que leur rythme cardiaque au repos a également diminué, ce qui réduit l’anxiété. La méditation favorise aussi la jeunesse de la peau et de l’apparence générale. La méditation est une pratique qui procure non seulement des bienfaits physiques, mais aussi psychiques. L’état d’introspection que l’on atteint grâce à la méditation a des effets étonnants sur le psychisme de la personne. Si ses effets relaxants et déstressants sont plutôt connus, on s’attend moins à ce que la méditation améliore également l’humeur et la mémoire, et puisse avoir un effet positif sur les états dépressifs.

Pourquoi cela ?

Chaque jour, la plupart d’entre nous éprouvons du stress, de bien des manières, souvent sans être conscients de son degré ni de ses conséquences. Normalement, les agressions de notre vies quotidienne déclenchent une réaction de stress qui nous permet d’agir et de nous sortir de situations pressantes grâce à des réflexes rapides, qui ne peuvent reposer sur la Pleine Conscience et sur la Concentration. Il s’agit d’un réflexe. Lorsque nos corps sont soumis à une agression soudaine, nous répondons par une réaction caractéristique d’opposition ou de fuite consécutive à une poussée d’adrénaline. Quand l’adrénaline et d’autres hormones sont libérées par les neurones et les glandes surrénales, le pouls s’emballe, la pression artérielle grimpe, la respiration s’accélère et l’afflux sanguin vers les muscles s’intensifie. Si nous sommes en extrême danger, ces réactions s’avèrent vitales. Mais si elles se déclenchent continuellement, en réponse disproportionnée à des situations fréquentes, elles épuisent le psychisme et provoquent des effets somatiques dont notre corps lui-même finit par souffrir : fatigue, hypertension artérielle, etc. Nous avons hérité ces réactions de survie de nos ancêtres qui devaient faire face quotidiennement à des dangers mettant en jeu leur survie. Or nos enjeux vitaux ne sont plus les mêmes. Nous ne vivons plus de la chasse du tigre ou du mammouth, à laquelle nos ancêtres préhistoriques ne se livraient d’ailleurs pas 35 ou 40 heures par semaine… Or c’est la même réponse qui se déclenche encore aujourd’hui, alors que  nos relations sociales, nos échanges et nos déplacements se sont intensifiés, et peuvent être également source d’un ressenti d’agressivité ou de menace. Nous pouvons éprouver les mêmes montées d’adrénaline ou d’agressivité dans notre vie quotidienne, lorsque nous sommes pris dans un embouteillage, si quelqu’un  nous énerve au travail, ou si nous ne parvenons pas à surmonter une situation (et beaucoup échappent à notre contrôle), parfois même simplement en cassant un verre. Nous finissons par être dans un état de stress permanent. De plus, les populations de la planètes vivent de plus en plus en milieu urbain et perdent le contact avec la Nature et ses rythmes régénérateurs (jour/nuit et saisons). Un des bienfaits majeurs de la méditation consiste justement à apprendre à libérer notre corps et notre esprit du stress. Pratiquée régulièrement, elle permet de générer un état plus profond de relaxation et de détente. Au delà, elle aboutit à des états de bien-être plus fréquents et plus durables, pouvant apporter à l’existence un sentiment de tranquillité, de paix et de joie : une certaine sérénité. Nous entendons parfois le récit de personnes dont la vie a soudainement basculé, à la suite d’un accident, d’une maladie, ou de la perte d’un être cher. Elles disent tout le sens qu’a pris désormais chaque instant de leur existence. La beauté qu’elles admirent, et qu’elles ne percevaient pas. Les couleurs de la nature, qui leur semblait auparavant plus terne. Les attentions qu’on leur a toujours portées, mais dont elles n’avaient pas conscience. Et l’attention qu’elles portent désormais naturellement aux autres. Ce n’est pas la souffrance qui a transformé leur vie, mais c’est par un choc ou une rupture que ces personnes sont entrées dans un état de Pleine Conscience, comme une mort suivie d’une renaissance à elles-mêmes. Pratiquée correctement, la méditation permet, sans traumatisme, cette renaissance naturelle à soi-même (attention, cela n’a rien à voir avec le rebirth…) qu’est la Pleine Conscience. Sa pratique met simplement en œuvre l’introspection, la contemplation, la concentration, l’observation des constituants et des processus de notre corps, de nos perceptions sensorielles et de nos pensées. La recherche scientifique (notamment la neurologie, la sophrologie et la psychiatrie) le confirme : pratiquée correctement, la méditation représente une manière simple d’équilibrer l’état émotionnel et mental, et ne présente aucun danger. C’est pourquoi ses nombreuses vertus sont connues et elle est pratiquée depuis des milliers d’années. En résumé :

  • Même seulement 10 minutes de méditation par jour aident à combattre le stress.
  • Pratiquée régulièrement, elle amène à un état plus profond d’introspection et de relaxation.
  • En effet, on ne stresse plus pour un rien et on se sent plus paisible et plus relaxé en toute circonstance. Car un des bénéfices majeurs de la méditation est d’abord d’apprendre à faire avec tous ces petits rien qui auparavant nous irritaient, avant de parvenir à ne plus leur accorder l’importance qu’ils n’ont pas.
  • Cet état génère une sensation de calme et de contrôle ; l’on se sent plus détendu et plus heureux.
  • Il rend possible une amélioration de la capacité de concentration et un renforcement du mental et de la confiance en soi.
  • La méditation peut ainsi apporter à l’existence plus de détente, de tranquillité, de paix et de joie.
  • Votre entourage appréciera alors sans doute votre mieux-être : vos relations personnelles et professionnelles, sociales et familiales, ne peuvent qu’en bénéficier.
  • Et vous contribuerez à accroître le potentiel global de paix et de bonheur universels…

Autres bienfaits potentiels de la Méditation souvent cités :

  • Diminution des crises d’angoisse, la méditation permettant de diminuer le taux sanguin d’acide lactique.
  • Aide à maintenir la pression artérielle à un  niveau normal.
  • Effets positifs sur les sujets cardiaques.
  • Accroissement du taux de sérotonine qui influence l’humeur et le comportement. Un faible niveau de sérotonine est associé aux états dépressifs, aux maux de tête et à l’insomnie.
  • Renforcement de l’énergie, de la force et de la vigueur.
  • Etat de relaxation profonde et sensation générale de bien-être.
  • Atténuation du syndrome prémenstruel (SPM)
  • Effets induits positifs pour la perte de poids.
  • Et favorise la beauté… la peau bénéficiant d’une diminution durable du stress.

A présent que vous avez quelques réponses aux questions «  Qu’est-ce que la Méditation ? Pourquoi et comment en vient-on à méditer ? Et pour quels résultats ? », il se peut que vous souhaitiez faire par vous-même l’expérience de ses effets bénéfiques. Mais comment s’y prend-on ?

4- Comment médite-t-on ?

La méditation inclut une diversité de pratiques, variant selon les cultures et les traditions. Parmi elles, citons la prière, la méditation taoïste, la concentration méditative, la méditation transcendantale, la méditation Zen, etc. On constate souvent que différentes pratiques correspondent à différentes personnalités. Certaines sont tournées vers l’observation extérieure et permettent le libre cours des pensées et leur observation, alors que d’autres sont introspectives, et impliquent de se concentrer sur ses propres pensées. Certaines approches proposent un support susceptible d’ aider à parvenir à un état de pensées claires et à un état d’esprit relaxé : par exemple en se concentrant sur un objet. Certaines méthodes de méditation peuvent exiger que le corps demeure absolument immobile ou se meuve en Pleine Conscience, alors que d’autres permettent sa liberté de mouvement. Bien que sensiblement différentes, elles reposent sur des principes similaires : l’attention et la concentration, favorables à un état d’observation approfondie et de présence à soi et au réel. Leur finalité est identique : l’apaisement de la pensée et un esprit serein, libéré du stress et de la confusion. Méditer n’est pas difficile, mais cela suppose de créer une atmosphère favorable. La première étape pratique consiste à trouver la position et le support les plus appropriés pour s’asseoir ou se relaxer, de sorte que la méditation devienne naturelle et très facile. Ce n’est qu’une fois cet espace de confort établi, que la suite de la méditation peut prendre corps. Voici à titre d’information, un aperçu de diverses techniques de méditation :

  • La méditation Samantha : il y a 40 sortes différentes de méditation qui constituent la base de la concentration permettant de réaliser la méditation Vipassana. Parmi elles, beaucoup de Bouddhistes pratiquent la méditation Arnapana (rester conscient de sa respiration, à l’inspire et à l’expire).
  • La méditation Vipassana : le mot Vipassana signifie « vision supérieure » ou « vue pénétrante ». Il traduit la capacité à voir les choses telles qu’elles sont réellement, via un processus d’auto-observation. Cela signifie identifier sa propre nature, reconnaître les composantes négatives afin de les éliminer consciemment de notre système. Le Vipassana est une technique sans rituels, qui permet à un individu d’étudier différentes sensations physiques, comme le froid, le chaud, la douleur, la démangeaison, etc. et aide à développer la sagesse.

Pratiquée par plusieurs courant bouddhistes, la Méditation Vipassana occupe une place centrale dans le bouddhisme Théravada (ou Bouddhisme des Anciens), très majoritaire en Birmanie et dans d’autres pays d’Asie du Sud. Ce type de méditation consiste essentiellement à clarifier l’esprit,  le libérer de l’optique déformante des émotions et des affects, pour permettre de percevoir notre vie, le monde, l’univers, toute vie, directement, dans leur réalité globale. Vous pouvez vous en faire une idée plus précise et même obtenir gratuitement une copie du projet portant sur un enseignement audio de méditation, sur : http://www.dhammadownload.com (attention : les langues disponibles sont le Birman et l’Anglais) Pour retirer tous les bienfaits de la méditation, il est indispensable d’apprendre à la pratiquer correctement, dès le début.

5- Avec qui apprendre à méditer: l’enseignement et l’accompagnement par un guide de méditation.

Il y a donc de nombreuses manières de méditer, sans que pour autant l’une soit juste et l’autre mauvaise. Mais pour apprendre à méditer, il est en fait préférable de passer par un enseignement de la méditation. En fait, beaucoup de pratiquants réguliers recommandent de débuter dans la pratique de la méditation par un cours de méditation, afin d’apprendre comment méditer. Il y a toutes sortes de bienfaits à rejoindre (ou à défaut, à écouter) un cours de méditation, car son enseignement est utile aux débutants, comme aux habitués et même aux méditants chevronnés qui ont encore et toujours besoin d’approfondir leur connaissance et leur pratique dans ce domaine. Pour comprendre et bénéficier pleinement des techniques de méditations précitées, il est conseillé d’être accompagné d’un guide connaissant la philosophie bouddhique, qui se consacre lui-même non seulement à son étude, mais aussi et surtout à la mise en pratique de ses révélations originelles. Car c’est à la lumière de cette philosophie qu’il vous aidera à intégrer votre problématique personnelle à votre pratique de méditation. Un enseignement de la méditation doit être facile à comprendre. Il doit être clair, afin d’être parfaitement compris dès le début. Les bénéfices que l’on peut retirer d’un cours de méditation, sont alors sans commune mesure avec les frais engagés (un cours de méditation est peu onéreux). La méditation enseignée par des Bouddhistes ou par d’autres courants de par le monde, justifie grandement sa rétribution ou le petit don (usage traditionnel en Asie) que l’on peut effectuer en remerciement de l’enseignement reçu.

6- A quel âge peut-on méditer ? Peut-on méditer si l’on est handicapé physiquement ?

Il n’y a pas d’âge pour apprendre à méditer, que l’on soit :

  • un enfant accessible au raisonnement (l’organisation de cours réservés aux enfants est possible, sur demande),
  • un adulte très engagé dans une vie professionnelle ou familiale active,
  • un retraité souhaitant enrichir sa vie de cette dimension essentielle.

Dans le cas d’un handicap physique ne permettant pas certaines positions et pratiques (méditation assise, marche méditative), il est toujours possible d’adapter la pratique au handicap. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions à ce sujet. Alors, bonne méditation à toutes et tous ! Puisse sa pratique vous apporter bien-être et bonheur…

Sayar Yang  🙂