Sayar Yang

de Birmanie

Aujourd’hui installé à Paris, Sayar Yang   (ancien moine bouddhiste birman) est animateur de loisir sportif, instructeur d’arts martiaux, énergéticien, masseur bien-être. il vous enseigne avec son équipe les techniques originelles transmises par ses Maîtres telles que méditation et philosophie bouddhiste, tai chi chuan, chi gong, massage,  fitness martial, bando-kungfu, selfdéfense et arts martiaux. Différents massages relaxants sont également proposés, avec dégustation de thé et dessert exotique.

Réflexologie, Énergétique Naturelle, Massage Asiatique Traditionnel, Massage Thailandais, Massage Birman, Tuina Chinois, Reiki, etc… Pour soulager vos problèmes de rhumatisme, arthrose, mal de dos, sciatique, lumbago, foulures, entorses, migraines, troubles digestifs, sommeil, etc.

 

Sayar Yang < Ancien moine bouddhiste birman > est animateur de loisir sportif,  instructeur d’arts martiaux, enseignant de méditation, Tai Chi, Qi Gong et massage bien-être.

   Il vécut au monastère dès son plus jeune âge et fut initié à 7 ans (moine novice). Il a appris les arts martiaux entre 9 et 15 ans  avec ShiFu U KaySaYa, qui est connu sous son nom public Ta Yot Bhone Gyi, qui signifie « moine bouddhiste chinois » et qui vivait dans le même monastère. Dans son parcours monastique, universitaire puis laïc, il a été formé par des maîtres de différents pays lui enseignèrent les arts martiaux (bando, kung fu, tai chi, wushu, boxe chinoise, boxe thaïlandaise, boxe birmane), le qi gong, la méditation et les massages énergétiques.   

 En 2007 éclata la Révolte Safran en Birmanie, et Sayar Yang fut ľun des moines leaders du mouvement.

C’est en 2008 qu’il arrive en France, avec le désir de mêler relaxation, art martial et philosophie bouddhiste, qu’il adapte progressivement aux Européens. Depuis qu’il parle français, il est formé par la Fédération Française pour ľEntraînement Physique dans le Monde Moderne (FFEPMM).

Après la Birmanie puis le passage dans plusieurs villes françaises, Sayar Yang enseigne aujourd’hui à Paris plusieurs activités autour de l’auto-défense, de la relaxation et du bien-être : méditation,  tai chi, qi gong, gym fitness martial, arts martiaux et massage.

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Je m’appelle Yang, je suis originaire de Birmanie. A partir de l’âge  de 3 ans, j’ai été placé par ma famille dans des monastères bouddhistes en Birmanie, où j’ai vécu en tant que moine-élève. Depuis l’âge de 6 ans jusqu’à récemment , j’ai reçu à la fois un enseignement public et une éducation bouddhiste. A l’âge de 7 ans,  après ma cérémonie d’initiation, je suis devenu novice d’un vénérable moine, mon maître.  Lorsque mon maître mourut, j’ai commencé à faire face à beaucoup de difficultés pour poursuivre mes études publiques. J’ai ensuite vécu dans différentes villes afin de poursuivre mes études dans les universités publiques. Je n’ai pas eu le soutien de mes parents que je ne voyais pas, ni même d’aucune famille. J’ai toujours vécu dans les monastères. Je n’étudiais pas uniquement dans les universités publiques, mais aussi par moi-même, à travers la littérature et les gens que je côtoyais. Je parle aujourd’hui anglais et français. La raison pour laquelle j’écris ? C’est un de mes loisirs depuis que je suis jeune. Je vivais continuellement auprès de mon maître dans les monastères et, comme les autres étudiants du monastère, j’étudiais les textes religieux en été. J’ai pu bénéficier des enseignements bouddhiques avec les autres élèves, et ai pu recevoir également un enseignement public grâce au soutien de mon maître. Contrairement aux autres étudiants qui avaient de longues vacances en été, je n’avais quasiment pas de temps libre. J’ai dû étudier constamment. Dans mon monastère, j’ai surtout étudié le bouddhisme, et à l’école publique, les mathématiques, les sciences, le social, la littérature et l’histoire birmanes, ainsi que celles des autres pays. Tous les étudiants, y compris les novices, étudiaient les enseignements bouddhistes. Certains étudiants, comme moi, suivaient de surcroît un enseignement public (au monastère et à l’extérieur). Durant l’été, les novices partaient dans leurs familles pour les vacances. Quand mon maître partait pour un long voyage, je me retrouvais seul ; c’est comme cela que j’ai commencé la lecture d’histoires courtes, d’histoires d’amour (très populaires dans mon pays) et de romans. Je lisais également la nuit. Ensuite, j’ai commencé à écrire de la poésie à l’âge de 9 ans. Puis, mon intérêt s’est porté sur l’écriture d’histoires courtes, de romans, d’articles… Depuis, je n’ai jamais arrêté. Grâce à mon maître, en vivant à ses cotés, j’ai pu rencontrer de nombreuses personnes, très différentes, qui venaient au monastère. Parmi elles, il y avait des professeurs, des médecins, des astrologues, des écrivains… des personnes respectées, des moines d’autres monastères, des novices, des nonnes, des méditants, des croyants, des hommes d’affaires, des politiciens… et parfois des personnes en souffrance, affectées de troubles psychiques. Quand ces personnes visitaient notre monastère, et discutaient avec mon maître, je restais avec eux pour écouter leur conversation. Il m’arrivait de pouvoir m’entretenir avec ces visiteurs et apprendre d’eux. Plus tard, en rencontrant d’autres auteurs, j’ai été de plus en plus intéressé par l’écriture. Mon maître est décédé quand j’avais 16 ans. J’ai alors vécu dans différents monastères, dans différentes villes. A ce moment-là, j’ai arrêté l’école publique et étudié le bouddhisme avec d’autres maîtres pendant environ 5 ans. C’est grâce à cela que j’ai appris le mode de vie, les forces et les faiblesses des moines et des novices. Finalement, j’ai eu la chance de vivre à Rangoon et suis retourné à l’université publique. J’ai pu y étudier les langues étrangères dans une école monastique gratuite pendant 3 ans. C’est ainsi que j’ai pu communiquer et échanger avec les étrangers. Jour après jour, grâce à ces étrangers, j’ai été en mesure d’étudier différentes langues. J’ai été particulièrement intéressé par la culture occidentale, très éloignée du bouddhisme. Grâce à ces discussions, j’ai pu comprendre leur point de vue et leurs considérations sur Bouddha. D’autre part, à Rangoon, j’ai rencontré de plus en plus d’auteurs célèbres qui m’ont suggéré de me familiariser avec la littérature anglaise, la philosophie occidentale, que j’ai donc également étudiées à l’université. Grâce à ces rencontres et à l’étude de leur philosophie, dorénavant il me semble mieux comprendre certaines points forts… et points faibles de leurs traits de caractères. Par la suite, j’ai eu le désir de mêler mon écriture personnelle avec la philosophie. J’ai pris conscience de mon désir d’écrire librement, sans contrainte ; ce qui est impossible en Birmanie. C’est pourquoi je n’ai pu publier aucun de mes écrits en Birmanie. Je ne suis pas particulièrement intéressé par la politique, mais je sais que mon désir de liberté d’écriture pose problème. Si j’essayais d’obtenir l’enregistrement de mes écrits (en Birmanie, du fait de la censure gouvernementale, il est obligatoire d’obtenir l’autorisation préalable de publier), je serais mis en prison ; c’est pourquoi je préfère écrire en anglais, depuis l’étranger.  Tout ce que je pouvais faire, c’était d’attendre, en étant moine.En  2008, je suis arrivé en France. à Paris et ailleurs en France, Je pratique également  des massages soins énergétiques  et arts martiaux  en lien avec la méditation. C’est pour témoigner de la vérité et la diffuser, pour servir la démocratie en Birmanie, que je relate toutes ces expériences.

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